Polémique autour d'un Assassinat

L'actuel Président du Sénégal serait-il le principal commanditaire de l'assassinat de Me Babacar Séye,vice-Président du conseil constitutionnel,en 1993?

C'est ce que cherche à démontrer le Journaliste-Ecrivain Abdou Latif Coulibaly dans son nouveau livre intitulé "Affaire Me Seye,Meurtre sur commande"

Les éléments de réponse apportés par Latif Coulibaly sont d'importance dans le contexte politique qui prévaut actuellement au Senegal.Force est de reconnaître que les confidences d'un des 3 assassins de Me Seye-Papa Ibrahima Diakhaté-tout comme des extraits d'un proces verbal d'audition de Clédor Séne,celui qui est jusqu'ici considéré comme le chef du groupe des assassins de Me Seye,sément le trouble dans le camp du President Wade ainsi que le doute dans l'opinion publique.Ajoutés à celà,la grâce présidentielle accordée à ces Assassins en fevrier 2002 et le vote de la loi dite Ezzan;les proches du Président envoyés au charbon auront bien du mal à "démonter"le livre de Coulibaly.

Me Madické Niang,ministre de l'énergie et des mines,avocat du président Wade dans cette affaire aura beau se démener comme un diable pour opposer sa vérité aux arguments de Latif Coulibaly mais voilà que dans sa thèse intitulée "Affaire Me Seye;le Piège de l'acharnement"il s'emmêle un peu  les pinceaux en tentant de démontrer que Latif Coulibaly,ne maîtrise pas les chiffres encore moins,les taux de change.Selon Me Madické Niang,la rénovation de l'avion présidentiel-La Pointe de Sangomar-aurait coûté 17,5 Milliards de FCFA au lieu de plus de 30 Milliards comme le prétend Latif Coulibaly.Il soutient par ailleurs que L'Entreprise FRA Aviation Limited basée en Grande Bretagne a facturé la rénovation de la Pointe de Sangomar en Euro parceque la Grande Bretagne utilise L'Euro comme monnaie;ce qui du reste est archi faux.Bien que membre de L'Union Europeenne,la Grande Bretagne utilise la vieille et forte Livre sterling.

Thèse contre thèse;c'est dans  www.seckasysteme.com/blog

Le Senegal si souvent cité en exemple de démocratie en Afrique est devenu malheureusement une véritable poudrière qui peut sauter à tout moment.