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seckasystemeblog(Annexe de http://www.seckasysteme.com)
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15 juillet 2009

Guinée-Conakry//Le spectre de la 5ème colonne!!!

Animation_Seckasysteme_armeeGn Dommage et regrettable que l'actualité politique Guinéenne donne raison à ceux qui ont douté de la sincérité de la junte militaire dans sa déclaration de programme visant à instaurer la démocratie dans le pays. Le capitaine Dadis Camara en funeste successeur de Sékou Touré et de Lansana Konté est en train de ramer vers un despotisme cynique dont nous a malheureusement habitués les précédents dirigeants guinéens. Il ne fut point nécessaire d'être devin pour présager des intentions de Dadis Camara au lendemain de son autoproclamation à la présidence de la Guinée. http://seckasysteme.afrikblog.com/archives/2008/12/27/11875079.html L'histoire se répète bel et bien à quelques nuances près!!! Sékou Touré et sa fameuse 5ème colonne est-il de retour ? Durant tout le règne de Sékou Touré(02-10-1958---26-03-1984) dans les années 60-70 et 80, celui-ci a tympanisé le monde avec sa fameuse 5ème colonne, ce soit-disant complot permanent ourdi par les présidents Senghor et Houphouet Boigny pour le renverser. Pendant ses heures de monologue enflammé, feu Sékou Touré voyait partout des troupes massées le long des frontières de la Guinée avec le Sénégal et la Côte D'Ivoire dans le seul but de divertir son peuple, d'attiser la fibre patriotique de celui-ci pour le mobiliser autour de sa pauvre personne paranoïaque à dessin: son maintien au pouvoir. Voilà bientôt 7 mois que la junte militaire Guinéenne, sous le prétexte fallacieux de la lutte contre le trafic de drogue, arrête et emprisonne de façon arbitraire ses opposants. Voilà bientôt 7 mois que la Guinée est livrée au capitaine Dadis Camara et de sa bande qui perpétuent le règne de la terreur, de la persécussion, des arrestations arbitraires, de la dictature, de l'oppression et de la restriction des libertés politiques syndicales et individuelles à leur plus simple expression . Hier ce fut le tristement célèbre camp Boiro du temps du despote sanguinaire Sékou Touré. Aujourd'hui c'est la renaissance du tout aussi tristement célèbre camp Alpha Yaya Diallo avec ces dizaines de prisonniers dont l'ancien chef d'état major de l'armée le général Kerfala Camara, l'ancien directeur des services de Police Sékou Mohamed Bangoura, l'ancien chef d'état major général de la marrine nationale le contre amiral Ali Daffé sans oublier entre autres, Ousmane Konté le fifs de l'ancien président Konté. Les prétendues troupes de mercenaires massées le long des frontières du sénégal, de la Guinée Bissau et du Libéria ne sont que prétextes pour Dadis Camara pour se maintenir au pouvoir, à lui d'apporter la preuve de ses allégations qui me semblent sorties d'un livre de Sékou Touré. Les Guinéens l'auront appris à leurs dépends, les militaires Guinéens ont toujours été instrumentalisés, au côté du pouvoir contre le peuple Guinéen. Selon le rapport de HRW(Human rights Watch), plusieurs militaires proches de l’ancien président feu Lansana Conté ont été arrêtés, torturés et incarcérés de façon arbitraire depuis fin décembre, date d’accession au pouvoir de Moussa Dadis Camara. Dans l’après-midi du 26 mai, des dizaines de membres des forces de sécurité ont tabassé, attaché et arrêté Kader Doumbouya (un ancien commandant sous le régime de Lansana Conté) avant de piller sa résidence à Conakry. Il est détenu depuis lors au "PM3" de Conakry sans aucune accusation. » M. Doumbouya recevrait actuellement des soins pour une côte fracturée. Je revois encore l'hypocrisie qui se lisait dans le regard du capitaine Dadis Camara presque prosterné devant le président Wade son seul soutien diplomatique, lui assurant de sa ferme détermination de doter son pays de voies et moyens lui permettant de s'ouvrir à la démocratie. Le président Wade doit se sentir floué par cet arriviste de capitaine. Guinée comme dictature ? Guinée Equatoriale avec le sans-pitié Teodoro Obiang Nguema Mbasogo Guinée Bissau à feu et à sang et jamais en paix Chers amis Guinéens changez le nom de votre pays pour conjurer le sort qui s'acharne sur vous, sur la "Guinée". Seckasysteme_BruitdebottesSn http://www.seckasysteme.com////////////////////////////////////////////////////////////////////
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Commentaires
D
« Quand Sékou Touré a parlé de complots organisés à partir du Sénégal, tout le monde a ri. On disait que c'était encore une invention de sa part. Mon devoir était de faire une enquête. Alors j'ai fait fouiller toute la frontière. Et on a découvert les fameuses munitions, les tracts… qui étaient destinés à la contre-révolution. Il y avait bel et bien complot. J'ai fait arrêter des suspects, des Guinéens qui vivaient à Dakar et un militaire français qui était chef de l'organisation ; il résidait à Saint-Louis où je l'avais fait interner. On l'a fait évader. » Mamadou Dia, Mémoires d'un militant du Tiers Monde, Paris, Publisud, 1964. Peut-être plus explicite encore, ce que le même Mamadou Dia écrit dans ses Lettres d'un vieux militant, Dakar, GIA, 1991 : « Pour revenir sur le cas de la Guinée, disons que le fait d'avoir voté « Non » au référendum lui a valu d'essuyer maints complots ourdis par l'extérieur. En 1959, hélas, les comploteurs étaient bel et bien basés et entraînés au Sénégal. Après le communiqué de Sékou Touré diffusé à l'époque par Radio-Conakry, communiqué dans lequel le président guinéen accusait le Sénégal, j'ai dû me rendre personnellement à la frontière de Kédougou pour vérifier et, procédant à des fouilles,je découvris à mon grand désappointement, des armes et du matériel que je fis saisir et ramener à Dakar. À Dakar où – ce sera une seconde découverte – était dressé un camp d'entraînement pour des mercenaires. Le conseil de défense, où siégeaient notamment le haut-commissaire de la France, le général commandant supérieur des forces françaises du point d'appui de Dakar, le général commandant la zone Nord, fut immédiatement convoqué par mes soins. Ils se montreront offusqués par ma déclaration liminaire : « Messieurs, je suis au regret de vous dire que tout ce que Sékou Touré a affirmé est la stricte vérité. J'ai la preuve qu'un complot contre la Guinée s'est ourdi à Dakar ». Je les invitai, ensuite, à venir voir dans un bureau attenant à la salle de conseil, les armes, munitions, grenades et affiches que j'y avais fait entreposer. Après quoi, j'adressai à de Gaulle une vigoureuse lettre de protestation et fis arrêter deux Français impliqués dans l'affaire. Ils réussiront à s'enfuir. Je les ferai prendre et emprisonner à Saint-Louis ; on les aidera à s'évader. Des Guinéens, également, avaient été arrêtés ; mais ce qu'ils déclareront à l'enquête était si grave que je dus, pour des raisons d'État, les relâcher. Aujourd'hui, bien que délié de mes obligations d'autrefois, je garde encore le silence là-dessus par souci de déontologie politique. »<br /> Le 13 mai 1960, Mamadou Dia adresse au général de Gaulle une lettre dans laquelle il relate de manière détaillée les faits ci-dessus, en particulier la découverte faite le 10 mai dans un village de la région de Kédougou à 4 kilomètres de la frontière guinéenne, la réunion qu'il eut avec le haut représentant de la France (l'ambassadeur et ex-général Hettier de Boislambert) et le général de Brebisson, et le nom de deux Français, un officier de parachutistes nommé Garuz, et son frère, impliqués dans cette affaire. Le 24 mai, le général de Gaulle répond en ces termes à Mamadou Dia : « L'affaire exposée dans la lettre que m'a remise le colonel Fall méritait en effet que j'en sois avisé et j'ai apprécié l'esprit dans lequel vous l'avez fait. Je transmets ce document au ministre compétent et je lui demande d'ouvrir une enquête. Lorsque de votre côté vous aurez des éléments nouveaux à me communiquer, je les recueillerai avec intérêt. De toutes façons, si vous venez à Paris, je vous verrai très volontiers. » Mamadou Dia viendra en effet plusieurs fois à Paris avant son arrestation fin 1962. Lors d'une de ces visites, il sera même fait grand-croix de la Légion d'honneur, Archives Foccart, Arch. nat., carton 80, dossier 268.
S
"Guinéens, changez de noms pour cojurer le sort" ! J'ai bien ri. <br /> <br /> Tu as raison de croire que la dictature est intimement lié à ce nom. Mais ce qui est encore plus triste, c'est de voir que beaucoup de militaires pensent que c'est l'administration des affaires qui fait la démocratie. Non ! La démocratie c'est la mise en place d'institutions qui permettent au peuple de choisir et de contrôler ses élus, et le respect de ces intitutions. Même quand on peut choisir, si on n'a pas les moyens de contrôler, on n'est pas pas dans une démocratie totale.
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